Charlie Pasteur

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Charlie Pasteur

Le Coeur a ses raisons que la Raison ignore.

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Posté le 30-10-2007 à 22:31:03

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Nom : Pasteur
Prénom : Charlie, Edmond, Théodore
Age et date de naissance : 50 ans - 12 février 1957

Métier : Professeur de Dessin au lycée St-Ambroise.
Activités : Peint et dessine mais ses œuvres ne plaisent plus vraiment.

Famille : Sa femme Théresa étant décédée depuis trois ans déjà, Charlie vit avec son labrador qu’il a appelé Arthur. Il n’a jamais eu d’enfant mais aurait bien aimé en avoir. Son frère Edouard est allé vivre en Thaïlande pour sauver des enfants souffrant de malnutrition. Cette décision n’a jamais plus à notre professeur et il ne cesse de le lui répéter les rares fois où il lui parle au téléphone. Ses deux parents sont morts et enterrés depuis belle lurette déjà et Charlie n’y pense presque plus aujourd’hui.

Physique : Plus tout jeune, cet honorable professeur de dessin n’a maintenant plus l’âge de jouer à « Où est Charlie ? ». D’ailleurs, ces collègues de travail ne cessent de lui rappeler qu’il le vétéran de l’école. Il n’est pas très grand mais sa silhouette est facilement reconnaissable à cause de son dos légèrement voûté et sa démarche lente et jamais très droite.
Sa coiffure plutôt classique n’a pas changé depuis son mariage, seul la couleur noir a viré doucement au gris cendre. Cheveux courts sur le haut du crâne et plus long sur le côté. Il a l’habitude de se coiffer de façon à laisser quelques mèches clairsemées sur le début de son front pour lui donner un air plus « cool » comme disent les jeunes mais cela n’a pas vraiment l’effet escompté. Plusieurs rides parcourent le sommet de son visage comme des racines qui déforment le sol, et les creux provoqués par celles-ci s’agrandissent lorsqu’il fronce les sourcils, chose qui lui arrive très souvent. Ses yeux moitié clos la plupart du temps scrutent sans arrêt ce qui les entoure et ont du mal à fixer un objet plus de trois secondes. Cette activité perpétuelle lui donne un air suspicieux et à l’affût de la moindre irrégularité. Ses iris verts sont cachés par une grosse paire de lunettes solaires aux verres orangés qu’il a hérité de son paternel. Rondes et protégées par une monture en fer, elles ont jusqu’à aujourd’hui résisté à l’oxydation par on ne sait quel miracle et continuent de briller de leur premier éclat. Son nez aquilin est constitué d’une longue et fine arrête qui s’arrête au niveau d’une petite bosse arrondie, là où se trouvent ses narines. Chaque matin, il a l’habitude de « défricher » les deux orifices sans quoi, il serait incapable de respirer à cause de tous les poils engouffrés à l’intérieur. Les deux épaisses lèvres qui forment sa bouche sont encadrées par une barbe et une moustache drue de la même couleur que ses cheveux, bien que beaucoup plus piquantes. Son cou raidi par les années retient avec peine sa tête toujours un peu plus grosse que la normal. Il a d’ailleurs été victime de douloureux torticolis, aujourd’hui encore. (Afin de ne pas attenter davantage à la dignité de ce personnage, je vais m’arrêter ici pour la description de son corps xD)
Il a l’habitude de porter un vieux costume trois pièce miteux et sale qui n’a pas croisé le chemin d’un pressing depuis de nombreuses années déjà. Sur celui-ci, il rajoute un pardessus jaune foncé plus tout à fait étanche. Charlie excelle malgré tout dans le choix de ses chaussures, toujours dernier cri. En fait, tout son budget vêtement passe dans les chaussures. Il prend un soin presque maniaque à les astiquer tous les soirs et y appliquer différentes cires dont certaines de sa composition. Il lui arrive d’ajouter à sa panoplie ringarde un béret délavé bleu marine ou une casquette.

Caractère : Grincheux, râleur et désagréable voilà les trois mots qui définissent à merveille le caractère de Charlie Pasteur. Pour les personnes qui ne le connaissent pas, cela peut paraître insupportable et rendre ce personnage terriblement ennuyeux et antipathique. Pourtant, à l’inverse, ses amis sont habitués à cette facette de sa personnalité, et cela leur paraît aussi normal que la couleur de ses yeux ou encore le ton rauque de sa voix. C’est pourquoi avec Charlie, le proverbe « La première impression est toujours la bonne » a trouvé son exception qui la confirme. Ses élèves en rient même parfois lorsqu’ils l’entende pester contre la pluie, l’illisibilité des photocopies ou le goût rance des pommes de terre de la cantine.
Malgré ce côté pas très attrayant de son aspect psychologique, on s’apercevra que Monsieur Pasteur nous réserve bien d’autres surprises au niveau de ses qualités notamment. Il s’agit d’une personne très généreuse qui n’hésitera pas à vous aider du mieux qu’il pourra. Il a déjà notamment héberger plusieurs de ses élèves lorsqu’ils se retrouvaient dans des passes difficiles de leur adolescence, trafiquer des bulletins scolaires risquant son métier pour éviter à des petites filles de se faire littéralement battre par leurs parents et d’autres exploits dont il ne vantera jamais ses mérites. Car voyez-vous, ce n’est pas dans le genre de Charlie de se mettre au premier plan. Il préfère se faire discret et garder l’image banale qu’on a de lui : celle d’un simple fonctionnaire qui met de côté pour sa retraite sans jamais vraiment aimer son travail ni les gens qui l’entourent.
Un autre de ses points forts est la patience dont il fait preuve avec ses élèves pour leur enseigner les rudiments du dessin et de l’art en général. Il a l’habitude de passer de table en table, prêt à sacrifier une heure entière de son cours pour apprendre la technique du fusain ou même à colorier sans dépasser les bords. Pour le remercier les lycéens l’ont d’ailleurs élu professeur de l’année dans le journal de l’école. Chose à laquelle il ne fait d’ailleurs jamais allusion, même si le lendemain de son élection il a apporté à chacun une généreuse boîte de chocolats.
Dernier trait important dans sa façon de se comporter est sa sainte horreur du désordre et de la crasse. Bien sûr cette règle ne s’applique pas à ses vêtements et à son physique pour des raisons que lui-même ignore.

Histoire : Charlie Pasteur naît le 12 février 1957 à l’hôpital Goncourt à Paris. Ses parents, Antoine et Jacqueline Pasteur tiennent un restaurant branché dans la capitale. Tous deux ont souffert des horreurs de la guerre mais essaient du mieux qu’ils peuvent de se construire une nouvelle, avec l’espoir que plus jamais eux et leurs enfants ne vivront une épreuve semblable. Comme si son destin avait été déjà tout tracé, le garçon apprend à « dessiner » plutôt encore que marcher ou parler. Tout petit déjà, les couleurs le passionnent et il se sent l’âme d’un artiste.
A douze ans, son frère cadet, Edouard, vient au monde. La joie est à son comble pour la famille Pasteur. Mais, comme on le sait, un bonheur ne vient jamais seul et une grave maladie atteint Monsieur Pasteur – père -. Hospitalisé, on lui apprend qu’on a découvert une tumeur au niveau des poumons. L’opération beaucoup trop risquée, les médecins ne peuvent rien faire pour le sauver. Il ne lui reste que trois mois à vivre.
Antoine sait que sa fin en ce bas monde est imminente mais se raccroche à sa foi en dieu pour garder espoir … En vain. Il rend son dernier souffle dans une chambre de clinique sa famille à ses côtés. Depuis ce jour, le tout-puissant a cessé d’exister dans le cœur du garçon qui garde encore aujourd’hui une aversion profonde pour la religion en général. Devenant l’homme de la maison, il abandonne ses études et enchaîne les petits boulots pour subvenir aux besoins de sa famille. Seul le dessin lui fait garder le moral et le fait tenir bon. Lassé des natures mortes, il se lance dans les portraits et commence à faire ceux des passants pour quelques sous. S’avérant qu’il gagnait plus à dessiner qu’à travailler, il peint sur les trottoirs de Montmartre où il commence à se faire connaître.
Après quelques années, il gagne en maturité et en prestance. L’été 1978 est un moment clé de sa vie. C’est le jour où il rencontre Thérésa. La jeune femme est promise à un riche et ambitieux patron d’usine mais l’argent fait pâle figure face aux charmes que l’artiste met en œuvre pour la séduire. Grâce à elle, il est engagé au lycée St-Ambroise comme professeur d’Arts Plastiques. Pour lui qui n’a jamais rien connu d’autre que le crayon ou la gouache bon marché, son métier est un véritable mystère. Pourtant, son ignorance passe inaperçu tant sa motivation est grande, et il fait grande impression à la fois à ses élèves mais aussi au directeur de l’établissement qui lui a permis de conserver son poste pendant près de trente ans.
A la même période, son Edouard commence des études de médecine que son frère aîné se fait une joie de subventionner malgré les maigres ressources dont sa femme et lui disposent. Il apparaît qu’Ed’ comme il l’appelle est plutôt doué et parvient même à attirer sur lui de grands laboratoires spécialisés dans la recherche et le développement. Seulement, ce dernier laisse passer cette chance avec le projet de partir à l’étranger avec l’association « Médecins Sans Frontière ». Bien sûr, pour Charlie il s’agit là d’un gâchis pur et simple. Totalement opposé à cette idée, il s’enflamme dans une querelle enflammée contre son frère. Cette guerre à petite échelle suscite une grande déception chez Jacqueline Pasteur (la mère) qui s’éteindra à son tour peu après.
La période de deuil permettra aux frères de se réconcilier enfin et Charlie accepte finalement la décision de son cadet.
Les années qui suivent permirent au couple que formait Thérésa et son compagnon de se retrouver. Leur mariage a finalement lieu le 14 décembre 1983 et même Edouard toujours occupé à sauver des vies aux quatre coins du globe réussit à se libérer. Cette union quoiqu’un peu tardive au goût de la femme fut placée sous le signe de l’amour et de l’espoir. Cependant, on s’aperçut peu après que Thérésa n’était plus en âge de donner la vie et c’est pourquoi les jeunes mariés décidèrent d’un commun accord d’adopter un adorable petit labrador qu’ils appelèrent Arthur. C’était une idée de Charlie, car en fait, Arthur était le second nom de son frère et c’était pour lui une façon de l’avoir plus souvent à ses côtés. D’ailleurs il se faisait un plaisir presque malsain à prononcer le nom de son chien le plus de fois possible dans la journée.
Bien sûr comme tous les mariages, il connût des hauts et des bas, mais malgré toutes les difficultés qu’il traversa, jamais le lien qui unissait ne se rompit. Et ce, jusqu’à que la mort vint au chevet de Theresa pour l’amener vers le nouvel endroit où elle devait reposer. Charlie connaissait la chanson désormais, et la peine laissa place à la solitude qui à son tour s’effaça pour être remplacée par le quotidien. Vieilli, fatigué, il ressemblait beaucoup à son père lorsqu’il avait le même âge. Il savait que bientôt, ce serait à lui de partir.

Image : http://img220.imageshack.us/img220/2295/0761he5.jpg

Êtes vous déjà sur le forum, si oui, êtes vous déjà dans le monde de Sekai ? Ou bien êtes vous né à Sekai ? : Non, Charlie ne connaît encore rien à Sekai et se contente de vivre dans son HLM à Paris, chose qui est suffisamment compliquée à son goût.

Edité le 03-11-2007 à 19:28:12 par Charlie Pasteur

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